Tout savoir sur le contrôle technique pour utilitaire

Mesure réglementaire bien connue de tous les automobilistes en France, le contrôle technique est une mesure de sécurité concernant les véhicules d’occasion, une fois tous les deux ans, et les véhicules neufs, quatre ans après leur mise en circulation. Les camionnettes ou véhicules utilitaires sont concernés, au même titre que les voitures particulières, avec des éléments de contrôles supplémentaires. Nous allons faire le point ensemble sur les obligations des professionnels concernant le contrôle technique des utilitaires.

Les trois grandes catégories de contrôle technique

Le Code de la Route distingue 3 grandes catégories de contrôles techniques en fonction du véhicule concerné, qui sont :

picto VP

Le contrôle technique pour les voitures particulières, dites « VP » ;

picto Véhicule Utilitaire Leger

Le contrôle technique pour les véhicules utilitaires légers de type camionnette, dits « VUL » ;

picto PL

Le contrôle technique pour les véhicules utilitaires lourds et les véhicules de transport de personnes de plus de 7 places assises de type poids lourds, dits « PL ».

Dans les trois cas, la vérification périodique effectuée lors du contrôle permet de s’assurer que le véhicule respecte les conditions exigées au niveau de l’entretien et de l’état de fonctionnement des pièces mécaniques.

Les points de contrôle sont les mêmes sur une voiture particulière et sur un utilitaire. Néanmoins, nous verrons que les contrôles sur ce dernier sont plus fréquents. Les véhicules utilitaires sont, en effet, soumis à une visite complémentaire périodique entre deux contrôles techniques ordinaires.

Quels sont les points de vérification importants lors du contrôle technique périodique d’un véhicule utilitaire ?

L’opérateur chargé de réaliser le contrôle technique d’un utilitaire doit s’assurer que l’état du véhicule est conforme à la réglementation en vigueur et qu’il est en état de fonctionnement satisfaisant. Pendant ses vérifications, il doit réaliser 133 points de contrôle, répondant à différentes catégories :

> L’identification de l’utilitaire : le contrôleur doit s’assurer que les documents officiels du véhicule (carte grise, attestation d’assurance) sont conformes et correspondent au numéro de série ou numéro VIN inscrit sur le châssis du véhicule, ainsi qu’à la plaque d’immatriculation d’origine ;

> Le système de freinage : les disques et les plaquettes de frein doivent fonctionner parfaitement, tout comme les flexibles et les différents câbles. Le niveau du liquide de frein doit être satisfaisant ;

> Les éléments de direction : le volant, les rotules, le boîtier ou la colonne de direction doivent être en bon état ;

> Les organes de vision : les rétroviseurs, le pare-brise, le niveau de lave-glace ou encore l’état des essuie-glaces sont vérifiés ;

> Les organes mécaniques et les accessoires vitaux : le contrôleur s’assure d’une éventuelle défaillance concernant les essieux, les pneus, la suspension, le châssis et les accessoires de châssis, le réservoir de carburant, le tuyau d’échappement, ainsi que les portes et les sièges ;

> Les équipements secondaires obligatoires : le klaxon, les ceintures de sécurité, le compte-tour ou encore les airbags doivent être en bon état de fonctionnement.

Le procès-verbal de contrôle technique

Par ailleurs, les particuliers ou les professionnels sont autorisés à circuler pendant 2 mois en l’absence de défaillance critique. Le procès-verbal de contrôle technique peut être présenté aux forces de l’ordre pour justifier de l’obligation de circulation. Les professionnels faisant l’objet de contrôles réguliers de leurs utilitaires par les forces de l’ordre, le respect de la réglementation doit être rigoureux.

En cas de contrôle technique périmé, le conducteur du véhicule, qu’il s’agisse d’un particulier ou d’un professionnel, et qu’il s’agisse d’un leasing d’utilitaire ou d’un véhicule dont vous êtes le propriétaire, encourt une amende forfaitaire de 135 euros. Le conducteur ne risque cependant pas de retrait de point sur son permis de conduire. En effet, le défaut de visite technique fait partie des infractions dites « administratives », telles que le défaut d’assurance, la non-présentation de documents officiels ou l’usure des pneumatiques.

POINT VERT

Défaillance mineure : il s’agit d’un défaut de sécurité n’ayant pas de conséquences lourdes et pour lequel une contre-visite n’est pas exigée ;

POINT JAUNE

Défaillance majeure : ce manquement ou cette défaillance technique peut être dangereuse pour les usagers ou pour l’environnement. Le propriétaire effectue alors une contre-visite obligatoire après réparation ;

POINT ROUGE

Défaillance critique : les usagers encourent un danger immédiat et important. Une contre-visite est obligatoire pour le véhicule.

En fonction du résultat de la visite, le centre de contrôle indique le résultat des mesures et des observations réalisées sur la voiture ou la camionnette en question. Un procès-verbal est rédigé en ce sens. Il dresse la liste des défaillances constatées en fonction de leur degré de gravité :

Le contrôle technique complémentaire

Le contrôle technique périodique s’est vu renforcé depuis le 1er janvier 1999 par une visite complémentaire concernant les véhicules utilitaires. La réglementation prévoit qu’elle ait lieu entre deux visites périodiques, soit environ 1 an après chaque contrôle technique validé.

Ce contrôle périodique concerne en particulier les émissions polluantes et les points d’identification de chaque camionnette utilitaire professionnelle. En effet, chaque véhicule utilitaire léger dont le PTAC est inférieur à 3,5 tonnes doit alterner chaque année entre un contrôle technique et une visite complémentaire.

Lors de cette visite, le contrôleur porte son attention sur les normes antipollution. Ainsi, le service de contrôle auto vérifie :

  • Le taux d’émission de CO2 émis à l’allumage du moteur pour les utilitaires essence ;
  • L’opacité des fumées d’échappement pour les utilitaires diesel ;
  • Le lambda des gaz d’échappement pour les utilitaires équipés d’un catalyseur.

Le contrôle technique complémentaire ne doit en aucun cas porter sur des équipements de sécurité, tels que l’état général de la mécanique, le système de freinage ou l’éclairage de l’utilitaire.

Son prix est compris en général entre 20 et 40 euros selon les centres de contrôle.

En cas de validation de la visite complémentaire, le technicien appose la date de la prochaine visite sur le certificat d’immatriculation.

Comment augmenter ses chances de valider le contrôle technique d’un utilitaire ?

Pour améliorer la probabilité de passage sans encombre de votre utilitaire lors du contrôle technique, vous pouvez au préalable vérifier sommairement certains points par vous-même :

picto liquide

Les différents niveaux (liquide de frein, huile, etc.) ;

picto pneu

La pression des pneus ;

balais ampoule

Le fonctionnement de toutes les ampoules (feux stop, éclairage, feu de recul, etc.) ;

picto balais d'essuie glace

L’état des balais d’essuie-glace ;

picto brise

L’état des rétroviseurs et du pare-brise ;

picto ceinture

Le bon fonctionnement de toutes les ceintures de sécurité.

Par ailleurs, certains garages proposent d’effectuer un pré-contrôle de votre véhicule utilitaire. Cette opération n’est en aucun cas obligatoire et ne représente pas une garantie de réussite lors du contrôle technique officiel.

Malgré vos précautions et l’entretien régulier du véhicule, il est possible qu’une contre-visite soit préconisée. Le propriétaire du véhicule utilitaire est alors légalement tenu d’effectuer cette contre-visite dans un délai de deux mois, dans le centre de contrôle de son choix, et dans les mêmes conditions qu’une contre-visite classique. Le prix de cette visite complémentaire varie en général de la gratuité à 40 euros, selon les cas de figure.

Vous êtes inquiets au sujet de la validité du contrôle technique de vos véhicules utilitaires professionnels ? Vous manquez de temps pour gérer votre parc auto ? Autocito est là pour vous aider. C’est le spécialiste de la location longue durée d’utilitaires essence, diesel et électriques.

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Publié par :
Clara 

Diplômée du BTS communication, je poursuis actuellement mes études en Licence Professionnelle E-Commerce et Marketing Numérique, tout en étant en alternance chez Autocito. Ma passion pour l’automobile, née en 2020, s’allie à un vif intérêt pour les nouvelles technologies. Je garde constamment un œil sur les innovations récentes de ces secteurs. Mon ambition est de vous transmettre ma passion et mon expertise au travers d’articles fouillés et captivants. Pour toute prise de contact, je vous invite à m’écrire à clara@autocito.com, à me retrouver sur Linkedin ou directement sur notre site, autocito.fr.

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